La classe concernée était une première générale de bon niveau, sérieuse et impliquée.Les séances avec les deux comédiens s 'inséraient dans le cours d' HLP dont la première partie sur les pouvoirs de la parole avait été travaillée de septembre à janvier. J'ai beaucoup apprécié les activités menées avec les élèves. Ils ont pris de l'assurance, ils ont appris à maîtriser l'acte de la parole sous ses différents aspects, ils ont compris à quel point cet acte engageait le corps et la personnalité de chacun.
Les activités, dans le prolongement du cours, l'ont enrichi. Variées et toniques, elles ont donné vie, à égale dignité, à deux textes très différents étudiés en cours: un extrait sur le rôle du griot, tiré de l'oeuvre de Djibril Tamsir Niane, Soundjata, une épopée mandingue, et un extrait du discours de Badinter pour l'abolition de la peine de mort.
J'ai senti les élèves très engagés et je les ai découverts sous un jour nouveau: des timides ont pris la parole et lors de la présentation individuelle, ils en ont dit beaucoup sur eux en quelques mots. Le passage à l'oralité, le choix individuel d'un passage apprendre, à dire à voix haute, à "mâcher", leur a permis , en s'éloignant de l'approche scolaire,de s'approprier les textes et de les
réveiller.La dynamique de groupe a également bien fonctionné lors des activités collectives.
L'expérience, très bénéfique, est donc à renouveler. Elle prépare efficacement les élèves à la prise de parole, ce qui ne peut que leur être bénéfique pour leurs études et pour leur vie future.
Un grand merci à Marcela et Arthur, pour leur implication, leur enthousiasme contagieux et aussi pour les précieux échanges, après chaque séance, autour de la machine à café.
Fanta